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EMI s'inquiète de l'influence d'iTunes sans remettre en cause sa propre stratégie

Comme chaque année, EMI a publié son rapport financier (.pdf) pour la période 2009 / 2010. Dans cette nouvelle publication, le panorama financier dressé par la maison de disques britannique est l'occasion de faire un point sur les différents risques pesant sur l'activité du groupe. Et une fois n'est pas coutume, la major a identifié iTunes comme une menace potentielle.

Repéré par ZDnet, le document s'inquiète de "la dépendance substantielle vis-à-vis d'un nombre limité de boutiques de musique en ligne, en particulier l'iTunes Store, pour les ventes de musique enregistrée sur Internet, et sur l'influence significative de ces boutiques sur la structure des prix".

Depuis son lancement en 2003 aux États-Unis, puis dans le reste du monde dans les mois qui ont suivi, l'iTunes Store a rapidement gravi les échelons pour s'imposer finalement comme le leader du business de la musique en ligne. En 2007, la boutique d'Apple contrôlait 70 % du marché de la musique en ligne aux États-Unis.

Plusieurs facteurs ont contribué à la réussite d'Apple dans le domaine de la musique. Il y a d'une part le couple iPod + iTunes, qui a permis à l'entreprise d'arriver en force dans ce nouveau secteur. D'autre part, le modèle économique choisi par Apple tranchait avec les solutions proposées par les autres boutiques. Chaque titre était vendu au même prix.

Mais le succès d'Apple doit également beaucoup aux mauvaises décisions prises par les majors dans le domaine de la musique en ligne. Non content de soutenir une stratégie répressive contre les internautes s'adonnant au téléchargement illicite, la maison de disques participe aussi à l'étouffement de l'offre légale en ligne. Il suffit de voir les montants exigés comme minimums garantis.

Nous pourrions également citer le cas des Beatles, toujours absents des catalogues après plus de cinq ans de négociation entre les différents acteurs. Une situation compliquée, dans la mesure où EMI détient les droits sur les enregistrements sonores tandis que Sony/ATV possède les droits d'édition. Résultat des courses, les Fab Four sont massivement piratés sur les réseaux peer-to-peer.

Même avec le concours de l'ancien DSI de Google, la stratégie numérique d'EMI n'a guère évolué. L'année dernière, nous revenions sur les nombreux "combats" de la maison de disques, allant de la copie privée numérique en passant par une plainte contre ses propres artistes, sans oublier les procès contre des sites qui ont stoppé leur activité et ou contre des développeurs indépendants accusés d'avoir utilisé des API tiers.