En juillet dernier, l’ancien manager des Pink Floyd qui s’était déclaré pour la licence globale en 2006 avait estimé qu’ « empêcher le piratage est une perte de temps« . Visiblement, les Pink Floyd et leurs nouveaux représentants pensent judicieux d’empêcher non pas le piratage, mais la vente de leurs morceaux sur Internet.

L’agence Reuters rapporte en effet que faute d’accord trouvé avec EMI, l’accord de distribution qui liait la maison de disques au groupe a expiré le 30 juin dernier. Et que par conséquent, certains des albums les plus populaires des Pink Floyd comme The Wall, Animals, ou des titres comme Wish You Were Here et The Final Cut ne sont plus disponibles sur iTunes, Amazon ou les autres plateformes de musique en ligne. Seuls ceux produits jusqu’à Dark Side of the Moon sont encore disponibles.

Les agents du groupe auraient tenté depuis 18 mois de trouver un terrain d’entente avec le label britannique, qui trouve les prétentions du groupe trop élevées. Du coup, Les Pink Floyd font monter les enchères en demandant également aux maisons de disques de démontrer comment ils souhaitent mettre en avant les albums rentabilisés de longue date. Au détriment, donc, des nouvelles créations.

Selon l’agence de presse, qui cite les données de SoundScan, il se vendait encore entre 1000 et 2000 copies de The Wall chaque semaine sur les sites de musique en ligne aux Etats-Unis.

Désormais, l’album n’est plus trouvable sur Internet. Officiellement…

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