La société Distimo, spécialisée dans l’analyse des différentes plate-formes d’applications pour appareils mobiles, a publié son rapport de juin 2010 dédié aux pratiques tarifaires qui varient entre les différents « store ». Il montre que d’une plate-forme à une autre, la proportion entre le nombre des applications payantes et le nombre des applications gratuites est relativement stable, autour d’un quart d’applications gratuites. C’est le cas de 28 % des applications pour iPhone, 26 % sur Blackberry App World, 26 % sur Nokia Ovi Store, 34 % sur Palm, et 22 % sur Windows Marketplace.

Mais une plate-forme fait exception. Ainsi, 57 % des applications disponibles sur l’Android Market de Google sont gratuites. Est-ce la philosophie open-source prônée par Google ? Est-ce le signe d’une rentabilité intéressante de sa régie publicitaire Adsense pour mobiles ?

En fait, l’explication est plus pragmatique. Distimo note en effet que « la forte proportion d’applications gratuites sur Android Market peut être influencée par le fait que les développeurs de 9 pays seulement ont la possibilité de distribuer des applications payantes sur Google Android Market, et que les utilisateurs de seulement 13 pays peuvent télécharger des applications payantes », alors que la plateforme est disponible dans 46 pays.

Par ailleurs, le prix moyen des applications payantes est le plus élevé sur les téléphones Blackberry (6,97 $), suivis par les téléphones sous Windows Mobile (5,96 $). Les moins chères sont sur la plateforme de Palm, avec un prix moyen de 2,89 $.


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