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Le nouveau patron des labels indépendants fait de la riposte graduée sa priorité

Deux ans après avoir quitté son siège, Stéphane Bouroiseau retrouve la présidence de l'UPFI, le groupement des labels indépendants français. Avec la même priorité : la riposte graduée.

Un petit tour et puis s'en va. Vincent Frèrebeau, le fondateur du label Tôt ou Tard, n'aura effectué qu'un seul mandat de deux ans à la tête de l'Union des Producteurs Phonographiques Indépendants (UPFI), l'organisation qui défend les intérêts des plus grands labels indépendants en France. Lorsqu'il est arrivé à la présidence de l'UPFI en 2008, il avait immédiatement fait connaître son attachement pour la riposte graduée, en faisant de "la loi à venir issue des travaux de la mission Olivennes" (la loi Hadopi) une priorité pour "retrouver un dynamisme fort dans notre secteur". Deux ans plus tard, la loi a été votée, mais elle n'a pas encore été mise en œuvre. Elle pourrait l'être rapidement si le feu vert de la CNIL est confirmé.

Reprenant un poste qu'il avait occupé de 2004 à 2008, c'est le PDG du label Wagram Music, Stéphane Bourdoiseau, qui a été élu jeudi à la tête de l'UPFI par son Assemblée Générale. En guise de seul programme, le communiqué de l'UPFI nous indique le M. Bourdoiseau "va s'attacher immédiatement à obtenir la mise en œuvre rapide des principales mesures préconisées dans le rapport issu de la mission " Création et Internet "", c'est-à-dire la riposte graduée.

On change les hommes, pas les idées. Depuis le temps qu'ils sont obsédés par cette seule riposte graduée , remède miracle à tous leurs soucis, on peut leur souhaiter qu'elle fonctionne. Même si l'on continue à la fois d'en douter, de trouver que c'est une mesure illégitime, et que c'est un remède d'un anachronisme effarant, qui ne fait que repousser légèrement dans le temps l'absolue nécessité pour les labels de remettre en cause leur modèle économique.

Lorsqu'il était déjà président de l'UPFI, Stéphane Bourdoiseau avait déclaré que "nous sommes prêts à donner toute sa chance à la technologie pour voir s'il est ou non possible d'endiguer le piratage", mais que "si tel n'était pas le cas, il faudrait alors en passer par des mécanismes alternatifs, c'est-à-dire par une autre forme de monétisation, qu'il s'agisse de la publicité, de la licence globale ou d'une licence légale dite taxe FAI".

C'était en 2006, il y a quatre ans. Combien de temps encore faut-il "donner sa chance à la technologie", M. le Président ?