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Sony Music accusé de piratage par l'un de ses anciens artistes

Une maison de disques a-t-elle le droit d'exploiter commercialement toutes les chansons enregistrées par ses artistes pendant la durée de leur contrat, ou uniquement celles qui ont donné lieu à la sortie d'un album approuvé par l'artiste ? La justice mexicaine devra trancher, puisque le très populaire chanteur sud-américain Alejandro Fernández accuse Sony Music d'avoir sorti sans son autorisation et après la fin de son contrat un nouvel album basé sur des enregistrements inédits qu'elle avait conservés dans ses cartons.

"El Potrillo", comme il est surnommé au Mexique, avait un contrat avec Sony Music portant sur la production de sept albums, tous honorés comme il se doit. Le contrat s'est achevé l'an dernier quand Fernandez, qui a vendu plus de 15 millions d'albums, a rejoint Universal Music. Mais Sony Music a sorti ensuite de nouvelles chansons, photos et vidéos de l'artiste, toutes réalisées pendant l'enregistrement des sept précédents albums, puis laissés de côté.

Les mises en demeure envoyées par l'avocat de l'artiste ayant reçu fin de non recevoir, El Potrillo a saisi les autorités de policeLa police de Mexico a perquisitionné les locaux de la maison de disques, saisi plus de 6.397 CD du nouvel album, les enregistrements originaux (les masters), et les éléments graphiques de la pochette. L'artiste accuse en substance Sony de piratage.

"Sony a cru qu'ils pouvaient prendre les morceaux qui ne faisaient pas partie des précédents albums et les sortir en tant que huitième album, comme si c'était du contenu nouveau, sur lequel ils auraient des droits", explique l'avocat du chanteur. "C'est parfaitement clair que le contrat de la maison de disques est limité est à sept albums".

"Nous avons confiance dans les tribunaux de Mexico pour confirmer dès que possible que nous sommes dans nos droits", a réagi un porte-parole de Sony Music.

La situation est probablement moins un conflit entre la maison de disques et l'artiste (qui touchera de toute façon des redevances sur l'exploitation de ses œuvres) qu'un conflit dissimulé entre Sony Music et Universal Music, qui ne veut pas de concurrence sur l'artiste qu'elle a débauché.