3,5 milliards d'euros pour les majors en 2009
"Les consommateurs réalisent de plus en plus que payer pour télécharger de la musique leur apporte de la qualité, de la fiabilité et qu'avec le développement du haut débit, les services légaux sont devenus simples à utiliser", explique l'étude menée par Forrester. L'histoire ne dit pas cependant si les consommateurs réalisent qu'ils encouragent leur propre aliénation face à une concentration de la consommation de la musique dans une seule main, et l'aliénation des artistes.
Le meilleur des mondes ?
3,5 milliards d'euros, ça représente au mieux 350 millions d'euros (10%) éparpillés entre les artistes et les auteurs, et 3,15 milliards dans les comptes des majors, des distributeurs, de l'Etat (pour la TVA), et des banques (paiement sécurisé). Avec un système de licence obligatoire, plus de 80% de ces 3,5 milliards pourraient pourtant aller dans poches des artistes et des auteurs. De quoi largement financer l'enregistrement en studio, seule véritable raison d'être des majors dans notre univers entièrement numérique et distribué...