FAI et majors font main dans la main
Il ne faut pas être grand stratège pour comprendre le modèle économique sur lequel comptent la plupart des FAI depuis plusieurs années.
Tiscali, Wanadoo, AOL, Club-Internet, tous l'ont bien compris et proposent depuis longtemps des téléchargements payants de sonneries de téléphones portables ou de musiques au format WMA. Une exception toutefois dans le paysage des FAI leaders : Free. Le fournisseur-agitateur n'a jamais véritablement bombardé ses clients de telles offres et semble avoir un modèle économique plus indirect, basé notamment sur les services TV et téléphonie accessibles aux clients dégroupés.
Quel autre point de différence entre Free et ses principaux concurrents ? l'AFA.
Contrairement à tous les grands fournisseurs d'accès français, Free ne fait pas (plus) partie de l'Association des Fournisseurs d'Acccès et de services Internet. Et ça n'est peut-être pas un hasard...
C'est en effet le délégué général de l'AFA, Stéphane Marcovitch, qui prévient que FAI et industrie du disque devraient parvenir à se mettre d'accord. "On est prêt à les aider [les industries culturelles]", prévient-il. "Nous sommes favorables à la discussion. Malgré tout, il faudrait des ouvertures de catalogues beaucoup plus conséquentes, et que l'on engage enfin de vraies dépenses publicitaires pour les services légaux de diffusion de contenus culturels sur Internet".
Et qui profitera de ces "vraies dépenses publicitaires" selon vous ?