L'UFC abandonne son recours contre la fusion de Neuf et SFR
Le rythme de la justice n'arrive pas à suivre le rythme de l'économie.
Néanmois l'UFC craint toujours que la concentration du marché des télécoms, autorisée par Bercy, ne soit défavorable au consommateur faute de concurrence suffisante entre les acteurs. Un mal déjà ressenti dans la téléphonie mobile. "Nous allons bien sûr rester en veille sur toutes les pratiques qui pourraient être mises en place par ce groupe qui a désormais une position dominante sur de nombreux marchés", a ainsi assuré l'association.
Au delà du tarif des télécommunications, la concentration du marché aux mains de groupes détenant des intérêts dans l'édition et la vente de contenus fait peser des risques, à terme, sur la neutralité du réseau, comme le montre la création du lobby Arts+Labs aux Etats-Unis. En France, le marché de l'ADSL est désormais coupé en trois parts, entre Vivendi (Canal+, SFR, Activision/Blizzard,...), France Télécom (Orange, Orange Sports, Orange Cinéma Series,...) et Free, qui reste le seul opérateur exclusivement dédié à la vente de tuyaux.