Selon le journal Les Echos, Google aurait entamé des discussions avec le fournisseur d’accès à Internet Free et l’opérateur Bolloré Télécom pour financer en partie le déploiement d’un réseau WiMax couvrant l’ensemble du territoire.

Mise à jour : Comme un tir groupé, Google, Intel Capital et Bolloré ont tous les droits démentis mercredi les informations des Echos selon lesquelles des discussions seraient en cours entre tous ces acteurs en vue de financer le déploiement du WiMax en France.

Et si le chantage à la quatrième licence 3G organisé par le gouvernement ne servait à rien ? Confronté à la volonté de Nicolas Sarkozy de retenir aussi longtemps que possible le dossier de la licence 3G de Free dans un tiroir fermé à double tour, la maison-mère Iliad a commencé à déployer son plan B : le WiMax.

Les Echos rapportent ainsi que le fournisseur d’accès à Internet Free et l’opérateur Bolloré Télécom, qui disposent ensemble des licences WiMax permettant de couvrir tout le territoire, auraient entamé des discussions préliminaires avec Google pour financer le déploiement du réseau. Pour le géant des moteurs de recherche américain, ce ne serait pas une première. Google a déjà investi 500 millions de dollars pour développer le WiMax aux Etats-Unis, dans l’espoir de proposer un accès à Internet gratuit ou à bas coût, indépendant des réseaux des opérateurs traditionnels. Free et Bolloré, de leur côté, pourraient trouver dans Google un partenaire financier et technologique de choix.

Même si Iliad dément, « une rencontre a bien eu lieu entre nos deux sociétés« , reconnaît un administrateur du groupe. Mais « à ce stade, nous n’avons eu que des discussions préliminaires« . Elles auraient débuté au deuxième trimestre, lorsque Free a signé avec Google pour intégrerr sa technologie sur son portail. La date coïncide également avec le moment où l’Elysée a fait savoir à Free que son accès à la licence 3G qui lui permettrait d’investir le marché des télécommunications mobiles était remis à 2009.

Google, qui ne compte ni Orange, ni Bouygues Télécom, ni SFR dans ses soutiens, s’est dit « ouvert à toute proposition d’association en Europe« .

L’investissement nécessaire pour couvrir tout l’hexagone est estimé à 1 milliard d’euro. Intel Capital, le fonds d’investissement du fondeur de microprocesseur, pourrait également participer au financement. « Nous avons investi dans des réseaux en Angleterre, aux Pays-Bas et en Allemagne. En ce qui concerne la France, rien n’est fait pour le moment même si des discussions existent », a confirmé au journal Stanislas Odinot, porte-parole d’Intel.

Infox ou intox, alors que les premiers équipements WiMax sont attendus en 2009, le PDG d’Iliad Xavier Niel, qui s’est montré très flou sur les objectifs de Free, a assuré que le WiMax ne serait pas disponible avant deux ans, voire même pas avant 2012.

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