Livingstone pourrait bien avoir raison, mais pas pour l’humanité dans son état actuel.
Le travail, pour la plus part des
gens, représente quatre ou cinq décennies pénibles de leur vie.
Avec nos connaissances actuelles, en matière de production et de diffusion, on pourrait pratiquement tout automatiser, cela s’appliquerait également à ce qui se
rapporte à la paperasserie, au numérique, et aux divers contrôles qui en résultent, on pourrait même se passer de monnaies.
Seulement voilà, pourquoi le travail a-t-il été établi à l’origine ?
Certains individus un peu plus malins que les autres ont vite compris qu’occuper ces derniers pouvait non seulement leur rendre la vie plus facile, mais aussi leur rapporter gros.
Peu après des différences de classes ont commencées à s’établir, puis des religions, et enfin plus tard, des politiques avec l’avènement du capitalisme.
A l’heure actuelle, les conflits et les diverses
politiques ne vont pas dans le sens d’une
quelconque solidarité.
C’est chacun pour soi et pour le dieu-fric.
Si personne ne travaillait plus, ce serait, comme disait De Gaulle, la
chianli, l’insécurité augmenterait car bien
des gens ne disposent pas d’une sagesse
suffisante, d’autres s’ennuieraient, ceux-là, il faut les occuper, même dans un mauvais boulot.
Ne parlons pas de l’encombrement des routes parmi bien d’autres choses.
Livingstone est en avance sous réserve
qu’un jour, probablement lointain, une humanité d’un niveau supérieur puisse enfin s’établir.