Lors des inondations en région parisienne, j’ai entendu un climatologue annoncer que le dérèglement climatique ne devrait pas causer de baisse drastique des températures en France, comme on pouvait le penser il y a quelques années.
On supposait à l’époque que le Gulf-Stream, qui permet à Paris de connaître un climat identique au sud de New York alors que sa latitude est située un peu plus au nord de Montréal (pour mémoire, la latitude de New York est au niveau de celle de Madrid avec des hivers plus rudes que dans l’Est de la France), on supposait donc que ce courant serait détourné ou contré, nous plaçant alors immédiatement sous la coupe du climat lié à notre latitude : celle du climat sibérien…
Le climatologue précisait qu’on s’attendait à des hausses de températures, comme partout dans le monde, mais à un niveau moindre, et que les averses seraient plus nombreuses dans la moitié nord du pays alors que le sud connaîtrait des épisodes de sécheresse plus intenses qu’aujourd’hui.
Le Gulf-Stream est bien en cours de déviation, mais pas comme on le pensait. Voici pourquoi.