[quote=“geosao, post:69, topic:39722”]
Sauf qu’en fait, ce sont des normes sociales. Et ces normes sociales ne sont pas les mêmes partout.Il y a des tribus où ce sont les femmes qui gère la vie du village (les mosos), d’autres où tlm fait les tâches quotidiennes peu importe homme/femme/enfant (les bajau, et encore le shaman est une femme).
[/quote]C’est la qu’on est pas tout à fait sur la même longueur d’ondes. Je ne nie pas le rôle social ou culturel hein!
Avant même que le social n’influence la façon dont la personne, petits garçons et petites filles auront des façons différentes de se comporter. Il y a une différence “de fait” qui induit dès le départ que chaque sexe aura tendance faire un peu plus ceci ou cela, être attiré plus par telle ou telle occupation.
Des petites filles qui jouent à la poupée tu en retrouves partout, comment est-ce qu’on pourrait justifier ça par un biais social alors que seule la femme enfante (et à forcément des caractéristiques de caractère ou de comportement, que n’auront pas des hommes).
Ce qui ne veut pas dire que des garçons ne jouent pas à la poupée !
Mon frère l’a fait et moi aussi.
Et dans les souvenirs que j’en ai on reproduisait des scènes familiales (ou de la vie) malgré tout influencés que nous étions par le rôle social qui nous était attribué. En clair les poupées de mon frère faisaient souvent du camping et s’occupaient de gérer les bouteilles de gaz et d’avoir une caravane qui roule bien (pas de trip “pouponning” !) et moi j’avais plutôt tendance à m’occuper avec un Ken très intéressé par les formes de Barbie et qui singeait des gestes ou des attitudes qu’un gamin ne saisit pas toujours très bien…mais un peu quand même…
Au-delà de l’influence sociale je pense que ma façon de jouer est évidemment influencée par mon sexe (rapport homme femme) de même mon frère, plus branché technique et pas poupon.
Tout ne peut dépendre de normes sociales. On va vite se répéter mais les comportements, selon que l’on soit homme ou femme (mâle/femelle) sont en grande partie définit par les gènes.
Tu parles des Mosos j’y ai pensé aussi. C’est une société matriarcale, mais au sein de cette société les uns et les autres ont des rôles relativement dépendants de leur sexe. De mémoire, les hommes glandent, fument des clopes et se radinent de temps en temps (quand ils sont autorisés) et les femmes gèrent l’intendance.
Matriarcal, c’est “articulé autour de la femme”, pas la femme qui endosse des tâches naturellement dévolues à l’homme et vice-versa.
https://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/moso/
Le matriarcat Moso n’a rien à voir avec la gynarchie féministe (théorie du genre)
"Il s’agit bien ici d’une société sexiste, où hommes et femmes ont chacun des droits et des devoirs coutumiers différents.
Les femmes sont plutôt responsables de toute l’économie domestique (foncier, immobilier, agriculture…).
Les hommes gardent en général les représentations politiques, et gèrent les affaires extérieures au clan : travaux d’artisanat, commerce et transport par caravanes de chevaux, chasse, pêche, abattage des animaux, labour, charpentes…"
L’Oncle est aussi un père de substitution pour l’enfant (bien qu’ils connaissent leur père) car un référent masculin qui sera figure paternelle est essentiel. (même dans les couples homos, hommes ou femmes, il y en a toujours un des 2 qui est un peu plus “papa” que l’autre. Ils en rient eux-même).
Umoja est un village de femmes Tumaï au Kenya.
C’est un village qui a fait un retour au matriarcat. A cause des guerres, des viols, du comportement des hommes, un village s’est créé et tourne en autonomie. Tout est fait par les femmes.
Pas d’hommes au village, règle non négociable. Les enfants, petits garçons peuvent y être jusqu’à 16 ans. Après ils doivent partir. Même après 16 ans éduqués par des femmes, il a bien fallu qu’ils apprennent leurs différences physiques et qu’ils grandissent avec leurs hormones.
Les femmes peuvent avoir des relations mais c’est en dehors du village.
Pour les protéger, des hommes ont été embauchés.
https://matricien.org/geo-hist-matriarcat/afrique/umoja-tumai/
Tout comme pour les Moso, un ou deux documentaires (F5 ou Arte) sont trouvables et très intéressants.