Jugé pour un « like » sur Facebook

Un homme a « liké » un post jugé diffamatoire. Pour le plaignant, le « j'aime » représente une extension de la diffamation et doit donc être sanctionné.

Hé bé…

Ça fait passer l’envie de “liker”…

Ca fait surtout passer l’envie de liker n’importe quoi surtout quand ça peut être diffamatoire.
Mais comme dans tout procès, méfions nous des articles à sens unique.
Si un jour quelqu’un a le résultat du procès…

Si tu veux aller par là …

En 2016, chez nos voisins algériens, Rachid Faudil était arrêté pour avoir publié des post satiriques et philosophiques sur l’islam sur facebook . Le jeune homme se définit lui-même “non comme un athée convaincu, mais comme quelqu’un qui se pose des questions”.
Verdict ? 5 ans de prison et 100 000 dinars d’amende pour “outrage à l’égard du prophète”.

Il sera finalement relâché dans 3 mois, sa peine “réduite” à un an de prison ferme. Pour s’être posé des questions.
Cette condamnation moyenâgeuse a été totalement occultée par les médias.

A une époque j’ en aurai fait un sujet, mais je préfère ne pas trop envoyer du lourd par ici.

Comme quoi la démocratie ne résoud pas tous les problèmes. Je ne dirai qu'un mot : anonymat. Ne pas être anonyme quand tu donnes ton opinion sur un réseau mondial, c'est de l'inconscience car quoi que tu dises, il y aura toujours un fanatique pour te haïr (si c'est pas aujourd'hui, ce sera demain). J'ai toujours eu ça en tête, même avant le web, déjà sur IRC et les newsgroup. Alors cette propension des internautes à révéler leur identité pour tout et n'importe quoi m'a toujours... /facepalm.

Moui enfin, l’Algérie c’est pas la Suisse non plus, hein. C’est même pas laïque, alors forcément si tu chies dans les bottes de la religion dominante, faut s’attendre à des ennuis. De là à penser que la religion en Suisse, c’est l’anti-racisme, on se croirait presque en France…

Voir ceci :
En 2014, le président russe a signé une loi pour emprisonner les gens qui oseraient simplement liker une publication interdite. Mais le tribunal en a décidé autrement pour A.V. Tsvetkov. Comme le rapporte le Washington Post, l'opposant a été envoyé... en centre de soins psychiatriques.