Numerama a consacré un article sur le coût du stade de Nice mais n’a pas dit un mot sur le sujet dédié au contrat liant le ministère de la défense français à Microsoft, pourtant diffusé lors de la même émission.
Extrait de l’article NextInpact sur le sujet :
Sa signature s’était faite dans une curieuse ambiance puisque des documents internes avaient dégommé ce choix sans l’ombre d’une hésitation. Risque d’addiction aux technologies Microsoft, affaiblissement de l’industrie française et européenne du logiciel, vulnérabilité de l’approche mono-produit, etc. On pourra consulter un détail chronologique de ce curieux mariage sur le site de l’April)
Cash Investigation a justement interrogé l’un des rédacteurs de ces documents : « Je pense que la décision était prise avant même qu’on lance l’étude. Ce contrat, il y a des gens qui ont les fesses pas propres, ils savent et ils flippent. Si vous arrivez à appuyer au bon endroit, peut-être qu’il y a des têtes qui sauteront, mais en tout cas il y en a qui n’ont pas la conscience tranquille ». Selon un ancien ingénieur de l’armement, il y aurait bien un risque de dépendance à n’utiliser que les produits d’un seul éditeur. « On n’est plus maitre chez soi » a-t-il soutenu, avant de s’étonner que « le seul scénario déconseillé a été celui in fine retenu ».
Le sujet est visible sur pluzz pendant un mois (à partir de 42’20’’) :
Chronologie de la signature du contrat initial :
https://www.april.org/enquete-de-cash-investigation-sur-l-open-bar-microsoft-defense-le-18-octobre-2016