L’enseigne GrosBill va s’ouvrir aux crypto-monnaies. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le Bitcoin qui sera la devise électronique retenue par la société, mais celle proposée par la plateforme Ethereum.

Simple coup médiatique pour faire parler de soi ou véritable projet économique de long terme ? Alors que les crypto-monnaies connaissent régulièrement des variations de valeur très importantes, la société française GrosBill, qui est spécialisée dans la vente de matériel informatique et high-tech, a annoncé samedi 10 mars son intention d’accepter bientôt les paiements en « ether ».

L’ether est l’unité de compte de la plateforme Ethereum. Méconnue il y a encore quelques mois, la devise a connu une très forte progression au cours de l’année 2017, avec un pic qui a été atteint début 2018. Depuis, le cours a connu une correction importante, mais il demeure encore assez important. Aujourd’hui, un ether vaut aux alentours de 600 euros.

En principe, l’ether n’est pas censé être une monnaie comme le bitcoin dans son usage, mais juste un intermédiaire financier nécessaire au fonctionnement des contrats intelligents. Mais c’était sans compter la pratique du public et la tendance à la spéculation. Aujourd’hui, l’ether sert aussi à des projets inattendus, impliquant l’Unicef France ou le Samu Social de Paris.

GrosBill n’est pas la première enseigne à s’intéresser aux crypto-monnaies. Cela dit, il est vrai que d’ordinaire, c’est en direction du Bitcoin, la devise électronique la plus connue et la plus répandue, que les regards se tournent. GrosBill n’a pas donné de calendrier indiquant la disponibilité de cette solution de paiement. Elle s’ajoutera aux autres déjà en place, à savoir la carte bancaire, les espèces et PayPal.

 


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