Alors que Tesla travaille déjà avec Nvidia pour utiliser des supercalculateurs Drive PX2 dans ses voitures autonomes, le constructeur automobile aurait des contacts avec AMD pour un projet de puce.

Il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, dit-on. De toute évidence, Tesla semble l’avoir bien compris. Si le constructeur automobile américain a su nouer des liens avec Nvidia pour que le spécialiste des cartes graphiques lui fournisse des supercalculateurs Drive PX2 afin de muscler les performances de ses futures voitures autonomes, la concurrence n’est visiblement pas oubliée.

D’après CNBC, Tesla aurait aussi tissé des relations commerciales avec AMD en vue d’un projet autour d’une puce destinée à la conduite autonome. Celui-ci serait d’ailleurs bien avancé puisque nos confrères affirment que le constructeur a reçu quelques exemplaires de ladite puce afin de pouvoir l’intégrer dans des automobiles de test et ainsi observer la manière dont elle se comporte dans différents cas de figure.

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Ni AMD ni Tesla n’ont commenté les informations de CNBC. En revanche, un porte-parole de GlobalFoundries, la société sur laquelle s’appuie CNBC pour évoquer un rapprochement de Tesla et AMD, a déclaré que les propos de PDG avaient été mal rapportés.

Dans une déclaration écrite reproduite par Forbes, il explique que GlobalFoundries « ne fait pas de commentaires sur ses clients ou ses clients potentiels. [Le PDG] a simplement cité des entreprises comme Apple, Google et Tesla comme exemples d’entreprises qui manifestent de l’intérêt à travailler en étroite collaboration avec les entreprises de silicium pour différencier leurs offres. Tesla ne s’est pas engagé à travailler avec nous sur une technologie ou un produit de conduite autonome ».

Les travaux conjoints qu’entreprendraient Tesla et AMD sur une telle puce sont à mettre en perspective avec le recrutement, début 2016, d’un spécialiste des microprocesseurs, Jim Keller. Celui-ci a travaillé pendant plusieurs années chez AMD dans la conception des micro-architectures (comme le K8 et le Zen) avant de partir pour Tesla diriger l’ingénierie matérielle sur laquelle s’appuie l’Autopilot.

Auparavant, Tesla s’appuyait sur une puce conçue par MobilEye, qui permet au véhicule d’appréhender son environnement, grâce à un système s’appuyant sur des caméras, des radars, des sonars, un système de suivi par GPS ainsi qu’un ensemble logiciel qui fait le lien entre tous ces éléments. Cependant, les relations entre les sociétés se sont dégradées au point qu’elles ont fini par ne plus travailler ensemble.


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