Alors que Vivendi prend de plus en plus de place dans le capital d’Ubisoft, les fondateurs du studio décident à leur tour de renforcer leurs positions.

La rentrée 2016 marque-t-elle le début de la riposte de la famille Guillemot face au raid conduit par Vivendi ? En tout cas, les fondateurs du studio de jeux vidéo Ubisoft cherchent à avoir une attitude beaucoup plus active face aux buts à peine dissimulés de la multinationale française — qui, rappelons-le, a déjà croqué Gameloft, le petit frère d’Ubisoft, et placé un homme de confiance à sa tête.

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Alors que Vivendi a manœuvré au cours de l’été pour récupérer 22,8 % du capital d’Ubisoft et obtenir du même coup 20,2 % des droits de vote, ce qui pourrait à terme déboucher sur une future offre publique d’achat si le groupe continue de récupérer des parts, la holding de la famille Guillemot est en train de jouer sa propre partition pour procéder au rachat d’un maximum de 4 millions d’actions.

Ces 4 millions d’actions représentent une part de 3,5 % au capital de l’entreprise. Capital précise qu’un contrat passé avec une banque, qui financera l’acquisition et sa couverture pour une durée de deux ans, prévoit une promesse de vente à la banque sur les actions Ubisoft qui font l’objet du financement, tandis que la banque consentira de son côté à une promesse d’achat sur ces actions.

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