20 000 appartements loués illégalement : AirBnb est complice selon la ville de Paris
AirBnb, c'est un peu comme Uber : de nouveaux usages tellement radicaux dans le tourisme autant pour les locataires que les propriétaires et dont les modèles d'affaires perturbent le cadre légal.
L'illégalité évoquée correspond à la non déclaration d'un bien loué sur AirBnb plus de 120 jours par comme un appartement meublé touristique. Cela concerne, d'après l'anthropologue, 10 % des appartements parisiens : 0,5 % des propriétaires possèdent plus de 5 appartements et 5 % des propriétaires possèdent 20 % des appartements mis à la disposition des clients sur le site. Cela signifie assez simplement que ces propriétaires ne louent pas leur résidence principale pour avoir un petit bonus d'argent à la fin du mois, mais font un véritable commerce de la location touristique non déclarée.
Malgré un quasi-démenti d'AirBnb qui estime que ce problème n'existe qu'à Paris, la ville a demandé au service qui agit comme plateforme une plus grande fermeté, l'estimant « complice de l'illégalité ». Le service américain a déjà fait un premier pas en ce sens en collectant la taxe de séjour.