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Angry Birds bat de l'aile : comment Rovio veut se remplumer

Après de lourdes pertes et des licenciements, Rovio, la société à l'origine du célèbre jeu vidéo Angry Birds, va changer de stratégie pour retrouver des marges. La recette ? Moins de jeux, plus de publicités et davantage de support. Suffisant pour sauver le studio ?

Alors que doit arriver prochainement dans les salles de cinéma l'adaptation du célèbre jeu vidéo Angry Birds, qui a été un énorme carton sur mobile, le studio qui en est à l'origine est en train de revoir ses plans et prépare l'arrivée de son nouveau modèle de monétisation de jeux. Car le succès autour des oiseaux belliqueux s'essouffle et Rovio Entertainment ne s'est pas forcément bien préparé à négocier le virage de l'après Angry Birds.

Depuis le succès éclatant d'Angry Birds, l'entreprise, que beaucoup ont vu comme un futur géant de l'industrie vidéoludique, traverse une très mauvaise passe. Entre les réductions d'effectif et un chiffre d'affaires en berne, les mauvaises nouvelles s'accumulent. Il faut dire que le studio n'a pas rencontré une seconde fois la hype du premier jeu et les usagers ne sont pas au rendez-vous avec les nouveaux titres.

Une passe difficile que le nouveau CEO du studio compte affronter pour sortir Rovio de son modèle perdant. Ainsi, Willhelm Taht confiait récemment à Gamasutra ses intentions pour la société.

Rovio a-t-il abusé avec Angry Birds ?

« Une grande partie de notre business était d'une autre nature en 2013 et 2014. Des segments qui ont été particulièrement touchés par les hauts et les bas de la marque... Avons-nous de plus grandes aspirations pour l'industrie du jeu vidéo ? Oui, il n'y a pas de raison de le nier. Je pense que c'est le moment de se concentrer sur les bonnes choses dans le jeu vidéo [pour tirer la marque vers le haut] ».

Il fait référence ici à la frénésie qui a saisi la marque et ses déclinaisons interminables, mais qui ne rapporte plus grand chose à Rovio maintenant que la tendance s'est évanouie. Il faut dire que le studio avait vraiment tiré sur la corde, en multipliant les variantes, les suites et les produits dérivés . Il était donc temps pour l'entreprise de retrouver son cœur de métier, le jeu-vidéo, au lieu de se disperser avec l'exploitation excessive de sa licence.

Mais cela ne se fera pas sans une refonte du modèle de l'entreprise. Selon Willhelm Taht, Rovio se prépare à faire du jeu-as-a-service. En se concentrant sur quelques titres phares et en freinant le développement de nouveaux jeux, Rovio veut conserver ses joueurs sur un temps plus long.

Tous les jeux vont donc devenir des free-to-play dont l'essentiel du revenu viendra des publicités en vidéo. Plutôt que d'enchaîner les nouveaux titres, le studio promet à ses fans de passer plus de temps sur le support et l'évolution de ses jeux actuels, de manière à les mettre à jour plus souvent et les alimenter avec du nouveau contenu.