L’ARCEP annonce un appel à candidatures pour attribuer des fréquences dans la bande 3G et 4G pour la France d’outre-mer.

Avec 2,1 millions de compatriotes vivant hors de la métropole, la France d’outre-mer constitue une part non-négligeable de la population nationale. Et de façon tout à fait légitime, ces Français attendent d’être traités de la même manière que ceux vivant dans l’Hexagone, même si l’éloignement des territoires impose de procéder à quelques ajustements.

C’est vrai par exemple pour la téléphonie mobile. Alors que l’arrivée du très haut débit mobile est une réalité en métropole avec la 4G, la situation est plus contrastée pour les collectivités territoriales ultramarines. Mais les choses changent, sous l’impulsion de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), qui vient d’ailleurs de lancer un appel à candidatures.

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Une antenne-relais.

Objectif ? Achever l’attribution de certaines bandes de fréquences utilisées pour la 3G et la 4G pour les territoires suivants : la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, la Martinique, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Lancé le 29 janvier par le gouvernement, l’appel à candidatures s’achèvera le 10 mai.

Sont concernées les bandes de fréquences 800 MHz et 2,6 GHz encore non attribuées outre-mer et qui servent à la 4G, mais aussi des fréquences encore disponibles dans les bandes 900 MHz, 1800 MHz et 2,1 GHz, qui sont utilisées pour la 3G. Celles-ci « donneront ainsi les moyens aux opérateurs de déployer la 4G et de continuer à développer leurs réseaux 3G », commente l’ARCEP.

Le gendarme des télécoms ajoute que la procédure d’attribution devrait s’achever au cours de l’année, ce qui permettra aux opérateurs, autorisation en poche, de lancer la 4G dans la foulée.

Source : Numerama

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