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Des VTC de France créent une appli concurrente à Uber

Des chauffeurs de VTC ont annoncé lundi le lancement de leur application pour faire concurrence à Uber, dont ils s'estiment trop dépendants.

Les VTC se prennent en main pour ne plus subir les décisions prises par Uber, mais garder leur destin en main. Une semaine après l'annonce de la création d'un Syndicat des exploitants de transport des personnes et VTC, ce dernier a fait connaître ce lundi matin par France Info la création de leur propre application de mise en relation des clients avec les VTC.

Ce qui n'était dressé que comme une menace lors de la manifestation organisée mardi dernier devant le siège d'Uber France à Paris était en réalité un projet déjà très avancé et sur le point d'être concrétisé.

Selon la station de radio, l'application "VTC CAB" (introuvable ce matin sur Google Play ou l'App Store) aurait en effet été élaborée depuis neuf mois, et financée collectivement, à hauteur de 130 000 euros, par une trentaine de chauffeurs qui y auraient mis chacun entre 50 et 2 000 euros de leurs économies personnelles — on notera toutefois que l'addition ne tient pas, et qu'il y a donc nécessairement, soit un emprunt, soit d'autres investisseurs.

L'application, dont on ne comprend pas très bien si elle sera portée par l'association elle-même (rien n'en est en dit sur sa page Facebook) ou bien par des chauffeurs qui se trouvent être aussi membres de l'association, se présenterait comme Uber, avec une tarification toutefois plus attractive, du point de vue des chauffeurs. Le montant minimum d'une course serait en effet de 8 euros contre 5 euros sur Uber, et surtout la commission prélevée par VTC CAB serait inférieure à 7 %, alors qu'Uber conserve 20 % du chiffre d'affaires.

Actuellement 300 chauffeurs auraient déjà accepté le principe de rejoindre la plateforme, ce qui représente 3 % des chauffeurs inscrits sur Uber en France. Mais plus l'application gagnera en notoriété, plus il deviendra possible voire indispensable pour les VTC de s'y inscrire. A condition bien sûr que le public suive.